Assistance aux couches vulnérables

Les malades mentaux méritent une attention particulière, au même titre que toutes les couches vulnérables et/ou défavorisées

Au delà de l’abandon à eux-mêmes par certaines familles, elles-mêmes désœuvrées, l’errance des malades mentaux dans nos agglomérations permet d’indexer une panoplie de défaillances :

- La catégorisation des malades mentaux ;

- La gestion par le monde de la psychiatrie (urgence psychiatrique dans les hôpitaux, critères d’admission, durée d’hospitalisation, …) ;

- La valorisation des accompagnants et la nécessité de l’encadrer davantage ;

- La capitalisation sur certaines pratiques locales et culturelles (le peñcoo, les rouhani, …) ;

- La stigmatisation ;

- La place de la famille et les limites des responsabilités de tous ;

- La problématique de la reconnaissance des soignants locaux ;

- La problématique de la recherche et d’études en sciences sociales.

Par ailleurs, le mouvement associatif n’arrive toujours pas à catalyser une dynamique de gestion et de lutte contre la discrimination de la maladie mentale, comme il a pu le faire pour le football et aussi pour des maladies, telles le sida et le cancer du col de l’utérus.

Je suis très admiratif de toutes ces personnes visibles sur cette photo, que je qualifierai d’engagées pour les bonnes causes et des lendemains meilleurs.