L’ONU éprouvée et à la croisée des chemins
- amadousamba
- 1 oct.
- 3 min de lecture
Alors qu’elle a célébré son 80e anniversaire en 2025, une amère désillusion plane sur une organisation des Nations Unies, notre.
Entre divisions géopolitiques paralysantes, crises financières et défis croissants, l’ONU vit de nos jours, le paradoxe d’un multilatéralisme contesté, mais plus nécessaire que jamais à mon humble avis.
J’essaie de décrypter certaines fractures et aussi proposer des pistes pour une grande renaissance.
Dabord, le Conseil de sécurité, point d’achoppement du système ONUsien
Censé garantir la paix mondiale, le Conseil de sécurité est devenu le symbole de divisions entre grandes puissances.
Son impuissance face à certains conflits (Gaza et Ukraine) expose au grand jour un modèle à revoir et des dysfonctionnements au fil du temps.
Les vetos répétés sur des questions lancinantes ont creusé un fossé entre les attentes des Peuples et l’immobilisme diplomatique, marginalisant davantage le rôle de l’ONU.
La crise financière sans précédent semble persister dans un scénario en « BÂ », comme annoncé dans un de mes posts il y’a quelques années.
Sous la pression des coupes budgétaires américaines, l’ONU affronte une crise de liquidités qui menace ses missions essentielles.
Le budget 2026 a été réduit de manière drastique, entraînant une diminution des effectifs et des restrictions dans l’aide humanitaire .
Le Programme alimentaire mondial, pourtant crucial dans certaines zones de conflit, a été contraint à des coupes sévères, fragilisant des millions de civils.
Sur le terrain, les Casques bleus et les travailleurs humanitaires font face à des obstacles croissants.
À Gaza, l’ONU est accusée par Israël de complicité avec le Hamas, entravant l’acheminement de l’aide .
Des factions armées bloquent la diplomatie onusienne et des Casques bleus sont tantôt tués.
Hors des conflits, l’ONU peine à mobiliser face aux enjeux majeurs à surveiller, le climat, le nucléaire et l’IA, avec un bémol sur qui en a droit et pourquoi ?!
Je ne persisterai pas sur les discours et assimilés peinant à établir un consensus pour le climat et le nucléaire.
Le lancement d’un dialogue mondial sur la gouvernance de l’IA reste timide et sans cadre contraignant. Il urge d’encadrer cela pour différentes raisons éthiques et sécuritaires.
Le Sommet de l’avenir et l’initiative ONU80 devaient impulser un changement structurel cependant les États membres peinent parfois à s’entendre sur certaines décisions.
Et pour qu’elle soit résiliante, l’ONU ne devrait-elle pas :
👉🏼 Réformer le Conseil de sécurité
Élargir le cercle des membres permanents pour refléter les équilibres géopolitiques du 21e siècle et limiter l’usage du veto dans les crises humanitaires.
👉🏼 Stabiliser le financement
Créer des fonds d’urgence multilatéraux pour réduire la dépendance aux contributions de certains États.
👉🏼 Renforcer les missions de paix
Doter les Casques bleus de mandats clairs, assortis de moyens logistiques adaptés aux conflits asymétriques.
👉🏼 Accélérer les agendas climat et numérique
Faire de l’ONU le pilote de coalitions d’États volontaires, hors des blocages traditionnels.
👉🏼 Promouvoir une diplomatie inclusive
Associer davantage la société civile et les représentants des jeunes générations aux négociations.
🟩 En conclusion, l’ONU doit choisir entre une lente érosion et une métamorphose courageuse.
Les peuples du monde, comme le rappelait le Secrétaire général António Guterres, « méritent une organisation qui agit, pas qui subit ».
Le temps presse et de plus en plus, l’on se pose des questions quant à un monde de justice, d’efficacité et de transparence.
Selon moi, notre monde a besoin de ce concert des Nations cependant la GRANDE MÉTAMORPHOSE hors des chantiers battus, s’impose.



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